LUIZA LAFFITTE

Ainsi naissent les premières créations de la série des Mondes inimaginables. Une seule règle : pas de règle. Juste l’imagination de Théo, qui voulait des « burgers-méduses » et des « sorbets-aquariums ». « Mon directeur artistique le plus exigeant », badine Luiza, que ses nouveaux clients sollicitent afin qu’elle crée pour eux des mondes aussi extravagants et colorés que ceux qui décorent les murs de la chambre de son fils aîné. En juin 2021, elle participera au festival Ilustrada de Tilburg, en Hollande. Sa mission : recouvrir de ses univers les quatre faces d’un grand « totem » placé sur un parcours citadin tracé pour l’occasion. 

Dans sa collection Lire et Raconter, Luiza conserve sa patte et tend vers des créations plus proches de la réalité bien que la disproportion des éléments ne soit jamais totalement abandonnée et que l’exubérance des couleurs et de la composition soit conservée.

À mi-chemin entre Mondes inimaginables et Lire et raconter, Luiza livrait en 2020 à la ville de Nantes sa plus belle carte de vœux de fin d’année. Elle fut lauréate de ce concours créatif dont l’objectif était d’insuffler l’espoir à un moment où, comme le confesse volontiers cette Nantaise d’adoption, « on voulait tous retrouver notre liberté, revenir à la normale et renouer le contact ». 

Luiza a aussi gardé de son passage dans la Galerie Zupi (de la revue latino-américaine éponyme) un goût incontesté pour les illustrations de presse. Elle est l’artiste derrière la couverture de ce numéro de Mayonèz Mag et anticipe de futures collaborations, se lançant notamment dans l’interprétation graphique d’articles publiés dans d’autres revues françaises et internationales. La collection Lire et Raconter est partiellement peuplée de ces créations.