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Immersion sensorielle dans le Grand Tunis

Société

Tunisie    //   Photoreportage

Lorsqu’on déambule d’un bout à l’autre de la capitale tunisienne, les sens s’agitent à chaque détail, tout se met à vibrer. Au sortir d’une ruelle de la médina, au bord de la Méditerranée ou entre deux allées du marché central, invitation à sentir le bois, toucher la laine, manger une grenade, observer les étals d’oursins ou écouter les murmures du quotidien.

Découvrir Tunis, c’est la sentir, la voir, la goûter mais également la toucher et l’entendre. C’est ressentir les pulsations du cœur battant de la ville. C’est mettre ses sens en éveil en déambulant dans les ruelles labyrinthiques de la médina, l’œil électrisé par le blanc de ses dédales, le nez séduit par les senteurs d’onguents, de chicha et d’olives ; les doigts flattés par la douceur des cotons des foutas et des laines des chéchias ; l’oreille bercée par les murmures des moucharabiehs et les papilles enivrées par les citronnades glacées. Visiter Tunis, c’est prendre, ici, une ruelle de terre battue aux odeurs suaves de jasmin mêlées à celles, âpres, des flaques d’eau stagnante. C’est prendre, là, contourner des colonnes antiques, longer une mosquée au toit d’émeraude, puis croiser de jeunes skateurs dont les planches qui rayent le bitume couvrent l’appel limpide du muezzin. C’est arriver sous un soleil de plomb à la terrasse d’un café de la Marsa et siroter un thé aux pignons. Visiter Tunis, c’est aussi la promesse de rencontrer l’Histoire à travers les strates de la ville. C’est comprendre que la harissa est un art de vivre. C’est entendre un dialecte arabe qui se parle avec les mains. C’est enfin et surtout, humer le fuchsia des bougainvilliers près du lac, se délecter de la barbarie des figues au marché central ou apprécier la délicatesse d’un mechmoum sous les néons d’un mall. C’est boire le soleil de la Goulette et savourer sa diversité, caresser l’écume de la mer qui se reflète dans le ciel de Gammarth et écouter la musicalité du crépitement des bambalounis de Sidi Bou Saïd en train de frire.

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Article complet au format papier dans Mayonèz Mag Nº7. Retrouvez tous les aperçus d’articles de Mayonèz Mag dans la section Archives.

Texte et Photographie: 
Mélissa Pollet-Villard

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UN PAS DE CÔTÉ DANS LES MÉTROPOLES DU MONDE

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