L’esprit Mayonèz Mag
Nous nous donnons pour mission de satisfaire une audience francophone et internationale qui souhaite s’informer et s’inspirer grâce à des perspectives rafraîchissantes sur le monde contemporain. Mayonèz est un mot dont les lettres de fin ont muté pour souligner à notre façon l’importance de nos racines et prôner l’ouverture d’esprit, sans trop nous prendre au sérieux. Ainsi entendons- nous maintenir notre optimisme, revenir à l’essentiel et vous proposer un journalisme à notre sauce.
Tandis que nous concluons l’assemblage de cette nouvelle édition, il est grand temps de vous en apprendre plus sur l’âme de ce magazine : son équipe ! Tous nos contributeurs ont épousé la culture de l’autre, l’ont faite leur et en témoignent dans leurs articles.

Nº 9. Le syndrome de Paris 2.0
Mon prochain souffre. Je retrousse donc mes manches, je tends la main ou, mieux encore, je la mets au portefeuille. Combien d’entre nous voudront prononcer ces phrases bien françaises ? En France, 4,9 millions de foyers fiscaux donateurs peuvent légitimement vouloir le faire. Les ONG sont leur relais privilégié. Elles s’efforcent de faire correspondre leur mission humanitaire, morale et sociale à la complexité grandissante de notre monde (p. 32). Il est meilleur avec elles. Meilleur… il l’est aussi grâce à l’ingéniosité de ces femmes et de ces hommes qui affrontent l’adversité. À Colombo, il faut saluer leur résilience (p. 52) ; à Alexandrie, leur souhait de faire bouger les lignes — plus légitime encore à leur âge — ravive la flamme du changement (p. 78). Car tout est possible, tout se tente ! Traverser la Manche à la nage (p. 74) comme « demander des poires à l’orme » (p. 51). De l’obscurité naît la lumière (p. 12) et les couleurs sont alors plus faciles à marier, sur la toile comme sur les murs (p. 110). Leur mélange et celui des cultures, des us et coutumes, pour créer le meilleur du vivre ensemble ; dans ces pages, on y revient toujours ! Il n’est pas immédiat. Des Japonais fraîchement débarqués à Paris pourront en témoigner (p. 58). Ce mélange se mérite, il chamboule nos certitudes, appelle au compromis et à la tolérance et c’est alors, seulement alors, que sa beauté s’impose comme une évidence. On en écrira des poèmes (p. 57) et on ira vers l’autre, à Sarajevo par exemple, pour quelques jours de tourisme islamique (p. 68). L’esprit béant, nous pourrons enfin apprécier l’œuvre de Jean Echenoz (p. 104) dans un parc à Athènes (p. 86).